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«
côté cour »
SOUVENIRS DUNE RENCONTRE EFFECTUÉE LE SAMEDI 12 JANVIER 2002
10h
55
Je rencontre G. U. dans le hall de limmeuble côté place
au début de mes premières tentatives. A ma question sur
la lecture du courrier déposé dans les boîtes, il
répond quil ne la pas vu. Il ne peut me rencontrer
avant demain soir dimanche, faute de temps. Il fait parti rétrospectivement
du seul habitant de moins de 60 ans de limmeuble hormis le médecin.
Sauf erreur dans ma prise de note, son interphone concerne également
F. D. Il me donne son numéro de téléphone à
ma demande pour un éventuel rendez-vous ultérieur.
Personne chez L. L.
Madame M. R. veut bien me donner rendez-vous à 14h.
Je rencontre une dame qui sort dans le hall. A ma question, elle me répond
quil faut voir Monsieur P. Elle me signale que lobjet placé
actuellement dans la cour ne convient pas (« le pluviomètre
»). Après mon appel Monsieur P. accepte de me rencontrer
dans lentrée. Il fait le relais avec le syndic de limmeuble,
Monsieur M.
Plusieurs personnes entrent ou sortent dans le hall et un dialogue collectif
sengage beaucoup plus vite que prévu. Jinterpelle Madame
M.-T. Q. Elle déclare navoir aucun avis ou objection concernant
une exposition dans la cour mais elle me signale que son problème
(maintenant résolu par un rideau quelle a fait posé)
concerne le vis-à-vis direct avec les fenêtres du centre
dart. Elle me dit sêtre informée à la
mairie. Quand le centre dart est fermé, elle peut enfin ouvrir
ses rideaux qui la maintienne enfermée chez elle.
Pour Monsieur P., il sagit là dun faux problème.
Les vis-à-vis en ville sont inévitables et supposent dinstaller
des voilages. Il indique que le centre dart pourrait également
se déclarer gêné réciproquement avec lappartement
de cette dame.
La femme de Monsieur P. fait partie des 4 ou 5 personnes qui échangent
de façon impromptue dans le hall. Elle semble accepter quil
puisse y avoir des « arts plastiques » alors que la discussion
collective fait état dun « décor végétal
» (ma terminologie) comme la seule possibilité qui puisse
rencontrer lagrément de tous. Une dame me demande quel est
ce « bac » exposé dans la cour en me signifiant sa
forte réprobation. Je lui réponds quil sagit
dun « pluviomètre ». Sa réprobation est
intacte.
Jévoque la possibilité de soumettre aux habitants
plusieurs « décors végétaux ».
Monsieur P. évoque la possibilité de bacs décoratifs
qui pourraient permettre un certain choix artistique. La discussion collective
évoque cette expérience très négative de ces
cylindres rouillés montrés précédemment qui
sont inacceptables. On ne peut disent-ils imposer en permanence une vue
sur des éléments de cette sorte. Prenons pour exemple cette
vue imposée à cette dame qui habite au deuxième étage
et qui avait un face-à-face direct sur de tels éléments.
Monsieur P. est ouvert à la discussion et semble satisfait que
lon vienne prendre lavis des habitants. Il me propose de rencontrer
le syndic qui semble-t-il devrait parler au nom de tous. Dans la cour,
il reprend lavis des bacs pour la végétation qui permettrait
une certaine liberté daménagement. Face aux arcades
en relief de la façade, il évoque la possibilité
dy installer quelque-chose : une sculpture ? Je lui montre les sculptures
Truffaut, il semble intéressé mais ne prend pas parti pour
ou contre. Néanmoins, ses idées se précisent et il
évoque le nom de la résidence : « IVAR », le
fameux viking. Je lui demande sil sagit de mythologie ou dhistoire.
Il répond évasivement semblant considérer que cela
na pas dimportance. Ainsi, IVAR pourrait constituer un thème
à la décoration de la façade.
Dans notre dialogue précédent, je me souviens quil
se déclare réticent aux « arts plastiques »
mais quil se déclare favorable aux éléments
végétaux, un décor. Ainsi, arts plastiques et décor
seraient deux univers distincts qui relèveraient de compétences
et de registres différents. Monsieur P. me donne son numéro
de téléphone et mindique quil me téléphonera
en début de semaine après avoir envisagé un rendez-vous
avec le syndic. Ce dernier, paraît-il, nest pas content de
la lettre adressée aux habitants de limmeuble.
(Sans nouvelle de sa part, je lappelle le jeudi suivant. Il me dit
avoir été surpris de mon numéro de téléphone
en région parisienne, métant présenté
comme une personne du centre dart. Je lui réponds que je
pensais la lettre dintroduction claire à ce sujet. A la relecture,
il est vrai quelle pouvait entraîner un malentendu. Il me
propose le lundi suivant pour une rencontre avec le syndic. Je propose
de le rappeler pour proposer dautres dates.)
11h 40
Je reprends mon enquête après avoir rédigé
une première prise de notes dans un café. Je sonne aux interphones
côté place.
DANET P. : pas de réponse.
DELASALLE VÉRONIQUE MLLe : pas de réponse.
CHEVALIER : pas de réponse.
LETHUILLIER Mr et Me : pas de réponse.
Me JEAN-FRANCOIS : nentends pas qui je suis.
14h
Madame Rambaut a bien voulu me donner rendez-vous le matin pour 14h. Elle
se dit peu concernée par laménagement de la cour puisque
ses fenêtres nont pas de vis-à-vis sur celle-ci. Elle
indique quelle na pas davis particulier sur la question.
Je lui montre les sculptures Truffaut, mais celles-ci ne rencontrent pas
son adhésion. Elle semble réservée quant à
leur qualité et signale que létroitesse du lieu ne
permet probablement pas dy installer des sculptures. En réponse
à ma question sur sa fréquentation du centre dart,
elle mindique y être allé une fois sans souvenir précis.
En réponse à ma question sur sa connaissance du musée
des Beaux-arts de Rouen, elle me répond le fréquenter. Dans
la suite de la conversation, elle mindique que son fils est commissaire-priseur
à Rouen. Cette rencontre me confirme quau sein du même
immeuble, la fréquentation des oeuvres muséales ou le partage
de modèles artistiques est loin dêtre homogène.
14h
20
MLLE POTIE ISABELLE : pas de réponse.
MR ET ME (DESAINT) JEAN : pas de réponse.
MR (COURTOIS BRUNO) : pas de réponse.
14h 55
Madame et Monsieur HEUZÉ acceptent de me recevoir très gentiment
chez eux comme tous ceux qui ont bien voulu le faire. Ils nont pas
davis précis sur laménagement de la cour si
ce nest la réparation de lescalier qui permet de descendre
du centre dart sur la cour. Les sculptures que je leur montre semblent
pouvoir convenir à un éventuel aménagement. Ils ont
la gentillesse de bien vouloir me servir dintermédiaire pour
leur voisine de palier qui sans leur aide naurait probablement pas
entendu la sonnette. Madame MAHEUT pense que le genre de sculpture que
je lui montre est inutile dans la cour. Elle semble opter pour le consensus
qui sest dégagé à travers mes questions, celle
dun décor végétal. Elle accepte que je prenne
2 photographies de la cour vue de sa terrasse qui se situe au dernier
étage.
Madame (CHICOT) me signale à linterphone quelle est
locataire et na donc pas davis à me donner sur la question;
tandis que Madame DERRIEN en réponse à ma demande me dit
quelle na pas reçu mon courrier. Pas de réponse
chez Monsieur et Madame BRUMENT, tandis que Madame OUIN Marie-Thérèse
semble déclencher louverture de la porte de limmeuble
mais sans que je puisse lui parler à linterphone. Ne pouvant
identifier son appartement, je tente ma chance chez Monsieur COLIGNON,
médecin homéopathe. Son cabinet fait retour de façon
indirecte sur la cour après avoir franchi une terrasse qui développe
un large point de vue sur celle-ci. Monsieur COLIGNON me donne un avis
qui tient compte, me dit-il de la sensibilité et du goût
des habitants de limmeuble. Le choix dune intervention ne
doit pas choquer les habitants qui ont des goûts classiques (je
ne saurais dire sil sagit du terme exact quil a employé).
Les sculptures que je lui montre lui paraissent envisageables. Il me signale
que son goût personnel le porterait davantage vers la sculpture
contemporaine en métal, mais que celle-ci ne pourrait convenir
aux goûts des autres résidants.Monsieur TREMANVILLE est absent,
Madame HERVIEUX me signale quelle ma rencontré ce matin
dans le hall dentrée avec Monsieur PATRY lors de la discussion
collective. Monsieur et madame COURAYER sont absents mais Madame LAPERT
Charlette accepte de me recevoir dans son appartement du rez-de-chaussée
qui donne à la fois sur le parking et la cour. Elle me confirme
que lentretien et laménagement déléments
végétaux sont la solution souhaitable pour laménagement
de la cour. Elle semble prendre son parti des voitures en regard direct
de sa baie vitrée comme contraintes du milieu urbain et de sa situation
en rez-de-chaussée quand jévoque limportance
visuelle des voitures en rapport avec la cour propre au centre dart.
Elle me signale que des personnages (mannequins ?) ont été
exposés plus récemment que les « cylindres »
dans la cour du centre dart. Mon périple se termine avec
linterphone de FOLLET Fancy qui reste sans réponse.
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